Instinctive elle est à l’écoute des « signes ». Comme par exemple cet homme qu’elle croise « par hasard », dès son arrivée à la sortie de l’aéroport et qui s’avère être le proviseur du lycée d’Alexandre Yersin d’Hanoï. Coïncidence ? Justement elle doit faire un reportage sur Dalat et Alexandre Yersin* … et Audrey poursuit son chemin en toute confiance.
« Je cherche des regards vivants et forts qui en disent long sur leurs vécus », comme en témoignent ses photos d’enfants, de femmes et d’hommes rencontrés au Vietnam. Ils ont ce regard lumineux et authentique, sans haine malgré l’horreur du passé et joyeux malgré les conditions de vie souvent très rudes. « Pour moi le Vietnam, ce sont des contrastes forts, de douceur et de dureté, de douleur et de plaisir, de travail intensif et de relâchement, de villages isolés et de villes fourmilières...toutes ces différences qui font la beauté de ce pays et la grandeur de ces gens ».
*Un diaporama est consacré à Dalat
