
Une effervescence poétique qui se traduit avec finesse sur le papier. Célia ne peut s’empêcher de cogiter son propos avec l’exigence d’exprimer ses sentiments, ses émotions. Elle nous ouvre sa boîte, celle où elle créé, il y a multitudes de rêves, de sensations. Les papiers sont les supports, la photo un des matériaux de collage, le début ou la continuité d’un dessin. Si la photographie est généralement une pseudo transcription du réel, pour Célia, elle n’est que représentation de ses états de l’esprit. Je dis bien de ses états de l’esprit. Ils subissent des variations poétiques permanents. Le travail d’hier est en perpétuel mouvement comme une poésie encore à écrire. Au spectateur de se laisser porter par ses pensées qui sont elles aussi malléables aux effets plastiques proposés par Célia.
Jean-Michel Verdan (février 2025)
